Juan
Clarós
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Héros
Catalan de renom et quelques descendants directs
"Juan Clarós: une pierre dans la chaussure de Napoléon..." |
Juan Clarós, né à Barcelone en 1749, fut un militaire de grande renommée du Principat Catalán. Premier-Adjudant du bataillon léger de Gérone, il se distingua dans les guerres de 1793 contre les Français durant lesquelles il perdit d'ailleurs l'usage d'un bras. Cependant, ce furent ses faits d'armes lors de la Guerre d'Indépendance qui le rendirent célèbre. Ce meneur d'hommes charismatique et prestigieux, aux grandes valeurs morales, tacticien reconnu sur le terrain, reçut le commandement des Troupes et des Milices armées de cette partie de l'Ampurdán, le 16 juin 1808 à Vilabertran près de Figueres où tout avait commencé. A leurs têtes, il harcela et intercepta sans relâche les convois ennemis qui allaient et revenaient de France. Pas moins de 200 actions, combats et embuscades et de grandes victoires resteront à tout jamais gravées dans l'histoire du pays (voir liste ci-dessous). En 1808, près de Molins de Rei, il mit en déroute une division française, causant plus de 300 morts et la perte totale du convoi. Peu après, il attaqua et vaincu le Général Reille. Sous les ordres du Général Caldaqués, Juan Claros accouru ensuite a Gérone, en renfort des troupes de ses amis Baget et Milans, soumettant l'ennemi, obligeant l'orgueilleux Général Duhesme à lever le siège de la ville. Ce dernier fait lui valu le glorieux titre d'"Immortel" et le grade de Lieutenant-Colonel. Finalement, Clarós parvint à désorganiser Reille et le pourchassa sans répits sur le chemin de la France. Ceux-ci parmi tant d'autres faits remarquables. Lors des 2ème et 3ème sièges de Gérone (1809), toujours accompagné de Milans, Baget mais aussi de Rovira, il fit d'énormes sacrifices pour sauver la cité (délivrée à plusieurs reprises). Le destin fit qu'elle finit par tomber, mais avec honneur car sa défense demeure l'une des pages les plus glorieuses de l'histoire de cette guerre. Durant ces sièges, ce sera le chef de l'Armée de Catalogne, le Marquis de Coupigny (Antonio Malet) qui le désignera Inspecteur Général des 4 divisions de Somatenes (Ampurdán, Montseny, Vallès et Llobregat). Durant cette même année, Clarós et Milans, avec d'autres dirigeants, vont fomenter une conjuration pour libérer Barcelone des Français. Essuyant des tirs de canons ils parvinrent néanmoins avec leurs soldats à la Porte de l'Ange (Puerta del Angel) le 9 mars. C'est alors qu'un malencontreux orage empêcha les autres troupes alliées de traverser le Rio Besos. Les vaisseaux britanniques durent s'éloigner pour éviter la tempête sans pouvoir les aider. Clarós rompit le siège que ses ennemis prétendaient tenir et quelques heures plus tard, lui et ses troupes livrèrent un combat sanglant à Molins de Rei. Tant Barcelone que Gérone vouent une immense gratitude envers Clarós. Suite à la première attaque de la Porte de l'Ange puis de la seconde jusqu'à San Medin, Claros et ses acolytes auraient mérité d'être ralliés par l'effectif du Général Blake (si celui-ci avait pu accoster). Cependant, Clarós est arrêté après de sanglants et opiniâtres combats contre divers convois au pont de Capmany et de Darnius et envoyé avec le reste de l'effectif, blessés et prisonniers, à Manresa (octobre-novembre). Après un triomphe à Besalú, le Grand Conseil Central autorise le Capitaine Général de Catalogne à nommer Juan Clarós Colonel pour le récompenser des "grands et intenses services rendus pour lesquels il s'est distingué". Le 23 décembre 1817, il fut cité à l'Ordre Militaire et Royal de San Fernando, comme chevalier de 1ère classe. Plus tard, Juan Claros est promu Général de Brigade, par le Roi Ferdinand VII et décoré de plusieurs autres distinctions. Clarós fut la bête noire du Maréchal Augereau et de ses troupes car les convois français ne purent plus passer la frontière espagnole. Mais il fit encore davantage; aidé par Rovira (septembre 1810) il pénètre en France où il s'empare des armes des gardes nationaux de nombreux villages, renversés sans infamie ni déshonneur, contrairement aux actions des troupes françaises en Espagne. Epoux de Maria Teresa Draper avec laquelle il a eu plusieurs enfants dont deux fils; Francisco de Paula Clarós, sergent Major à la Place d'Armes de Figueres et surtout bras droit de son illustre père lors d'une très grande quantité de batailles et, Pedro Clarós y Draper, père de Juan de Clarós y de Ferrán (Baron de Prado Hermoso). Juan Clarós décéda en 1827. Le descendant actuel et en ligne directe de Juan de Clarós y de Ferrán est Domingo Neuenschwander de Clarós (Baron de Prado Hermoso), ainsi donc un descendant direct de Juan Clarós. Le
contenu de cet article reprend des éléments du tome 30 de l'Encyclopédie
Universelle Illustrée euro-américaine (Oxford University Press),
avec copyright antérieur à 1928. Libre de droit d'auteur et donc
dans le domaine public. Egalement des références à l'Estudio Genealogicos
Heraldicos y Nobiliarios (Tomo I). Hidalguia, des Archives Générales
Militaires de Ségovie et bien d'autres sources. |
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Un énorme travail (en cours) pour lister les exploits
et les batailles de Juan Clarós (plus de 200). 1793: 1794: 1795
- 1807: A la fin de la guerre, courant 1814, on peut imaginer que Juan Clarós pu enfin couler des jours heureux chez lui et entouré de sa famille. D'après mes recherches et bien que cette partie de sa vie soit moins documentée, il n'en fut rien. Malgré ses nombreuses et prestigieuses distinctions, ses multiples blessures de guerre et la disparition de la majeure partie de son patrimoine au service de l'Espagne, il est touché de plein fouet par des évènements politiques durant la période "absolutisme et libéralisme". Il mourut en 1827 et si le lieu de sa sépulture m'est encore inconnu, je ne désespère pas de le découvrir un jour. 1808: 1809:
1810: 1811: 1813: A
classer/vérifier (dans le désordre):
Quelques livres, documents, témoignages, mémoires, etc.:
Selon
ses propres écrits, Juan Clarós considérait
les Bourbons comme la seule véritable Dynastie. Toutes
ses actions ont été menées pour chasser les
troupes Françaises hors de Catalogne et du sol Espagnol.
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